L’évolution du RAC est insidieuse, longtemps asymptomatique. Sur le plan hémodynamique on observe en moyenne une diminution de surface fonctionnelle de 0.1cm²/an, une augmentation de la vitesse maximale du flux aortique de 0,3m/s/an et du gradient moyen de 7 mmHg/an. Toutefois, cette évolution est très variable d’un patient à l’autre.
L’apparition de symptômes constitue un tournant évolutif de la maladie, d’abord à l’effort, puis au repos, composés de la triade classique : dyspnée, syncope, angor. Le pronostic de la maladie devient alors très péjoratif en l’absence de prise en charge chirurgicale, avec un risque important de décès à court ou moyen terme, par mort subite ou insuffisance cardiaque terminale.
Le suivi clinique et échocardiographique régulier des patients ayant un RAC, ainsi que leur éducation vis-à-vis des symptômes est fondamental, et ceci dès le diagnostic de la maladie.
Il n’existe actuellement aucun traitement médical préventif ni curatif du RAC. Le seul traitement recommandé en cas de RAC serré symptomatique est le remplacement valvulaire aortique par voie chirurgicale avec mise en place d’une prothèse biologique ou mécanique, ou par voie percutanée avec mise en place d’une bioprothèse.