Cette dilatation peut être due à différents facteurs comme :
– une anomalie congénitale du tissu conjonctif qui constitue la paroi de l’aorte,
– en association avec une anomalie de la valve aortique appelée bicuspidie
– une hypertension artérielle sévère non contrôlée,
-et plus rarement suite à un traumatisme thoracique a haute vélocité ou à une infection mycosique ou bactérienne.
Toutes ces anomalies entrainent une tension sur le tissu qui se fragilise, justifiant une surveillance rapprochée. Au cours de cette surveillance tous les paramètres pouvant contribuer à une aggravation sont surveillées et pris en charge lorsqu’ils peuvent l’être. Par exemple, un contrôle très strict de la tension artérielle est nécessaire pour réduire la pression exercée à l’intérieur du tuyau.
Lorsque l’on a un anévrysme de l’aorte thoracique ascendante, c’est-à-dire la partie toute initiale de l’aorte, cela peut être lié à certaines maladies génétiques et il est parfois proposé un dépistage au patient. De même il existe une composante héréditaire à ces anévrysmes, raison pour laquelle il est conseillé aux proches parents du patient de bénéficier d’un dépistage, le plus souvent grâce à une échographie cardiaque. Les autres examens permettant de caractériser au mieux l’anévrysme sont le scanner, l’IRM et l’échographie trans-oesophagienne.